C’est une belle maladie,

Qui m’a pris tout petit.

Déjà inuit héros,

J’faisais des exquis mots.

 Avoir le vent en poulpe,

Quand t’es pas  encore né,

T’as beau battre ta coulpe,

Pour la suite ça promet.

J’ai appris à grandir,

Avec ce petit défaut,

Pas si facile à vivre,

En sortant du berceau.

Difficile de s’ construire,

Dans le monde des marmots,

J’ai vu des durs à cuire,

en bavette… déloyaux.

Les gens disent de moi

« Il est volubile »

Mais ça me déçoit

C’est pourtant facile.

Mon prénom c’est Félix,

Faut pas s’tromper comme ça,

Mais c’est vrai que j’suis prolixe,

Et ça déroute parfois.

De blagues en calembours,

Tous les sens en éveil,

J’ai appris à faire l’humour,

Qui passe par les oreilles.

En plein choc hormonal,

Pour séduire les minettes,

J’ prenais des remèdes de cheval,

Pour avoir la peau nette.

C’est pas vraiment d’ ma faute,

Si j’ai ce gène en moi.

J’ai les neurones qui trottent,

Je crois qu’ j’entends des voix.

(C'est pas vraiment ma faute si y'en a qui ont faim,
Mais ça le deviendrait, si on n'y change rien…

Talata tatatala....oups !)

Ici j’ suis juste un gonze,

Qui fait rire les mamys,

Mais j’suis médaille de bonze,

 Au pays de Gandhi…

Les gens disent de moi

« Il est volubile »

Mais ça me déçoit

C’est pourtant facile,

Mon prénom c’est Félix,

Faut pas s’tromper comme ça,

Ne prenez pas de rixe,

Vous seriez hors- la- loi.

Pour pas faire des ratés,

Je fais du tri c’est vrai,

Tout ce qu’ je vous transmets,

Est libéré de l’ivraie…

( libéréeeee de l’ivraieeee…)

Parfois j’m’épuise moi-même,

C’est fatiguant l’talent,

Alors j’ rallume ma flemme,

 Au earl grey du vent.

Jongler avec les mots,

C’est l’humour à 2 balles,

Et si ça vole pas haut,

C’est pas abyssal…

(Tiens faut que je fasse une lessive…)

Toi l’ami tu me soutiens,

Croûte que croûte il est vrai,

Tu sais qu’y a pas de vaccin,

C’est parti pour durer.

Les gens disent de moi

« Il est volubile »

Mais ça me déçoit

C’est pourtant facile.

Mon prénom c’est Félix,

Faut pas s’tromper comme ça,

Cinq et cinq ça fait « dixe »

C’est aussi simple que ça.

Parfois on me catalogue,

Et ça je le redoute,

J’espère bien être en vogue,

Au moins jusqu’au mois d’aout.

Pour mieux  vous cultiver,

Je rêve d’être acteur,

Et pour vous amuser,

J’fais fi des détracteurs.

Sur les réseaux  sociaux,

50 nuances d’aigris,

Mais moi je me lève tôt,

Pour égayer ta vie.

J’essaye d’aller moins vite,

Dans cette course effrénée,

J’veux pas m’faire une phlébite,

Je dois m’arraisonner.

Les gens disent de moi

« il est volubile »

Mais ça me déçoit

C’est pourtant facile.

Mon prénom c’est Félix,

Faut pas s’tromper comme ça

Maintenant ça suffixe,

Je vous l’ai dit 10 fois.

Cette chanson est née,

Sur un air d’autoroute,

J’espère bien qu’elle te plait,

Qu’il faut pas que j’ la dissoute...

Que je la dissois, que je la dissolute, que je…

…Que je la raye de mon répertoire !

Ca  t’a couté du temps, mais ta patience va payer,

Elle arrive au bout la tante, Alzheimer t’a bien aidé.

Avec ses mains tremblantes, elle vient tout juste de signer,

Ce papier c’est ton précieux, tu vas le faire encadrer.

T’as fait le tour de tout, compté les petites cuillères,

Cette bande de jaloux ne va pas t’ la faire à l’envers.

Tu t’es bien débrouillé, il n’ leur restera plus rien,

T’as même une petite idée, de ce qu’il faudra faire du chien.

Un p’tit tour chez le dentiste, pour enlever ses dents en or,

T’es pas avare de cadeau, pour ton aimé ton coffre-fort.

Toi les petits vieux, tu aimes  bien les caresser,

Tout tendrement, gentiment, dans le sens du billet.

Oui tu fais partie, de 50 nuances d’aigris…

J’ te délivre ton diplôme ès pourrissage de vie.

Pour nous pomper l’air, nous gonfler à bloc,

Pas besoin de cours du soir, c’est toi qui’a écrit la doc.

Je voudrais bien te plaindre, c’est vrai que t’as pas d’amis,

Et c’est pas de ta faute …ah ben si en fait si !

La méchanceté gratuite, ne rapporte rien,

Même avec un QI d’huitre, on le sait bien.

Pourtant dans ce créneau, t’es plutôt bien partie,

Dans ton boulot d’ p’tite chef, tu l’as mise en appli.

De les mettre en boite, toi ça te conserve,

Tu prends ton pied, chaque fois qu’tu  énerves.

Tous ces gens qui vivent, faut dire que ça t’oppresse,

Ca t’donne  juste envie, d’ les tacler tout en bassesse.

Pour le haut du pavé, le gratin de courgettes,

T’as œuvré en silence, t’as écrasé en cachette.

Par la promo canapé, t’es arrivée à biaiser.

Ça a du faire du bien, à ton p’tit cœur asséché.

Oui tu fais partie, de 50 nuances d’aigris…

J’te délivre ton diplôme ès pourrissage de vie.

Pour distiller ton venin, rajouter ton grain de fiel,

Pas besoin de cours du soir, t’as fait les tableaux Excel.

Je voudrais bien te plaindre, c’est vrai que t’as pas d’amis,

Et c’est pas de ta faute…ah ben si en fait si !

Chaque jour elle juge les autres, elle leur dit même quoi penser,

Elle a tout compris à tout, c’est quand même pas compliqué.

T- shirt LMPT, mais elle ne lâche rien,  

Ça a des conséquences sur son bulbe rachidien.

Entre esprits caustiques, je crois bien qu’on se soude,

Car y en a toute une ribambelle, qui se serrent les coudes.  

Y a plein de connes de révolution, qui se rebellent,

Mais à chaque poussée d’hormones, elle est en tête du cheptel.

Tu nages dans l’amer, fais gaffe de pas t’échouer,

Ton horizon funèbre, pourrait bien te rattraper.

A tremper tes plumes,  ainsi dans ta bile,

Tu pourrais prendre en pleine face, une main hostile.

Oui tu fais partie, de 50 nuances d’aigris…

J’ te délivre ton diplôme ès pourrissage de vie.

Pour cultiver ce ton acerbe, ce monopole de l’amour,

Pas besoin de cours du soir, t’as pondu la mise à jour.

 Je voudrais bien te plaindre, c’est vrai que t’as pas d’amis,

Et c’est pas de ta faute …ah ben si en fait si !