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Demain est un autre jour...
28 mars 2012

épisode 5

 Je crois que je suis une maman un peu espiègle…

Le soir, juste avant l’heure d’aller au dodo, je passe un  moment avec mon petit Quentin. Bien au chaud dans son lit douillet, il me raconte ce qu’il a fait à l’école, chez la nounou…

Puis, à mon tour, je lui raconte comment s’est passée ma journée. Lorsque j’ai fini,  bien souvent il me répond qu’il n’a pas encore sommeil, alors je lui raconte aussi ma « fausse journée ». Je ne sais pas si il me croit vraiment où si il fait semblant, mais en tout cas, je  peux vous affirmer, que cela fait naître des rêves dans ses yeux et des  sourires sur son visage…


-Maman ?  C’était  bien aujourd’hui que tu faisais des courses ? J’espère que tu n’as pas oublié mes gâteaux au chocolat ?

- Mais non, je n’ai pas oublié, petit gourmand ! Ils sont là tes gâteaux, bien rangés dans ton placard préféré.

Tu sais ça n’a pas été facile de faire les courses aujourd’hui,  mais c’est bon, j’y suis tout de même arrivée. Quelle aventure quand j’y repense…

- Mais maman, je ne vois pas pourquoi tu dis ça, il n’y a rien d’extraordinaire à aller faire des courses, tu as l’habitude.

- Oui, mais ce n’est pas toutes les semaines que les vendeurs  ont une telle allure!

-Que veux-tu dire par là maman ?

 -Quand je suis arrivée, il y avait une pancarte à l’entrée où l’on pouvait lire : « En raison d’une épidémie de boutonite gratouillante, le personnel du centre commercial a dû être remplacé aujourd’hui. Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée. »

Je veux bien admettre qu’ils ont dû agir dans l’urgence, mais tout de même, remplacer les employés par les animaux du zoo ! J’en suis encore toute retournée!

- Maman, je ne te crois pas…Tu veux encore me faire croire à des histoires, sorties tout droit de ton imagination!

- Je vais te raconter, tu verras, ça ne s’invente pas !

A l’entrée du supermarché, il y avait toute une rangée de kangourous, je n’ai pas tout de suite compris ce qu’ils faisaient là, mais, alors que je cherchais un panier, l’un d’eux s’est approché de moi avec un beau sourire, prêt à me suivre. Je n’ai pas trop pris de choses du coup, je ne voulais pas que sa poche soit trop lourde à porter.

Ensuite dans les rayons, c’était très bien organisé, car chacun avait un poste adapté à ses capacités : des girafes rangeaient les boites de conserve tout en haut des rayons et des petits lémuriens, s’occupaient de les ranger tout en bas. Ils ne faisaient presque pas de dégâts.

De temps en temps, il y avait des annonces faites au micro, mais c’était toujours les mêmes, je pense que c’était un perroquet qui en était chargé, ce n’est pas possible autrement !

A la caisse, les pieuvres faisaient elles aussi du très bon boulot, avec agilité et rapidité, tu devines pourquoi ?

- Je sais maman, c’est parce qu’elles  ont huit tentacules ! Je l’ai appris à l’école. 

- Bravo ! Elles pouvaient donc faire passer 8 articles à la fois. A une ou deux reprises, il a fallu tout de même appeler quelqu’un pour défaire les nœuds. 

-Dis maman, est-ce qu’il y avait un dragon qui crachait du feu pour faire cuire des poulets rôtis ?

- Mais non mon petit amour, les dragons n’existent pas…enfin il me semble.

En sortant, j’ai eu le plaisir d’être salué par un magnifique paon, qui faisait la roue pour remercier personnellement chaque client. Quelle délicate attention!

Je suis passée ensuite par la poste voisine, car j’avais un colis à récupérer.

- Là aussi il y avait des animaux, maman ?

 Et oui, l’épidémie avait dû frapper là aussi. Pendant, un long moment, j’ai regardé faire une belle grenouille  derrière le guichet. Elle sortait sans arrêt, sa très longue langue rose, pour lécher des timbres et les coller sur des enveloppes…Je crois bien, qu’une fois sur 2, elle les mangeait sans faire exprès !

 Oh ! Mais j’allais oublier, j’ai une surprise pour toi. Tiens mon chéri, je t’ai aussi ramené une jolie plume de paon !

- Merci maman, elle est magnifique ! C’était peut-être vrai ton histoire alors…

paon

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22 mars 2012

Rencontre magique!

cadeau nellie

J'ai bien fait de lire le journal régional chez mes parents l'autre jour...Alison Arngrim alias Nellie Olson, la garce de la petite maison dans la prairie, faisait un spectacle sur son rôle dans la série pas très loin de chez moi...Ouh là, si on parle à mon côté nostalgique on me trouve! 

J'ai commandé à une amie les tableaux scrap ci-dessus...je ne sais pas d'où me vient cette manie d'apporter un cadeau aux artistes que je vais voir ;-)

 

https://www.facebook.com/photo.php?v=10150656673549510&set=vb.825044509&type=2&theater

Je savais qu'elle était très comique et rien que sur les photos actuelles, son sourire en disait long. Je n'ai pas été déçue du spectacle et de cette belle rencontre; mon cadeau a déclenché son enthousiasme ainsi que celui des spectateurs présents à la séance de dédicace. Cette rencontre est magique, car jamais je n'aurais imaginé qu'elle puisse avoir lieu.

http://www.alison-arngrim.com/info.htm

 

Un an après j'ai revu Alison dans son nouveau spectacle et j'ai même pu monter quelques secondes sur scène!

21 mars 2012

22 septembre 2011

Voilà un début de texte fait en atelier, que je suis en train d'étoffer...j'aimerais bien en faire une jolie nouvelle.

 

Ce qui me reste de cet été, c’est l’image, très lumineuse, du grand miroir qui trône au dessus des 2 lavabos, dans la salle de bain de mes parents.

Retourner dans cette maison, construite il y a 25 ans, c’est toujours pour moi un retour dans le passé, car là bas, que je le veuille ou non,  les souvenirs, ne peuvent que me sauter dessus et provoquer des moments d’introspection, surtout quand comme cet été, la famille est au grand complet.

Je ne suis pas dans cette maison, comme je le suis ailleurs et particulièrement face à ce grand miroir qui lui n’a pas changé, mais m’a renvoyé toutes sortes d’images de moi …et ce n’est pas fini.

Ni ami, ni ennemi, il symbolise mon évolution. Il en a vu des reflets de moi !

De l’adolescente qui se maquille en prévision d’une soirée prometteuse, à la femme dévastée par un chagrin d’amour, en passant par une maman si fière d’y contempler aussi le reflet de ses enfants.

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21 mars 2012

21 mars 2012

 

Orchidee

Pour une fois, je vais vous livrer brut de décoffrage, ce que je viens d’écrire dans mon atelier d’écriture mensuel…D’habitude je ne le fais pas car je me dis que c’est plutôt des brouillons qu’il faudra retravailler plus tard, que ce n’est pas assez bien etc. Je fais donc un petit effort ce soir ;-)

 

Résumé consigne : On écrit toujours pour quelqu’un. Ecrire une lettre à un lecteur réel ou imaginaire, expliquer comment on aimerait qu’il réagisse, qu’elles sont nos craintes etc.

 

Si j’écris, c’est toujours pour toi,

Pour que tu avances sur un chemin,

Qui quoi qu’on en dise, ne va pas de soi.

Laisse moi te prendre par le cœur, te donner la main.

 

Un de mes mots et tu poses un fardeau,

Une de mes phrases et tu tires une ficelle.

Avancer, grandir, ensemble vaincre nos maux.

Si je prends ma plume c’est pour te donner des ailes.

 

Tu te cherches, je veux t’aider à te trouver,

Défaire tes nœuds et enfin renaître.

Tu as peur, je veux t’aimer, te rassurer,

C’est le plus cher de mes vœux, bien plus qu’un peut- être.

 

Résumé consigne : Les dimanches d’hier et d’aujourd’hui…

 

Recette du blues du dimanche soir.

 

Mesdames, si comme moi vous avez un peu de mal avec les jours qui s’achèvent, les pages qui se tournent, les histoires qui se terminent, les derniers jours de la semaine, bref, si vous avez un problème avec les « fins », cette recette est pour vous.

 

Ingrédients :

-          Un bon vieux dimanche, si possible bien terne et pluvieux.

-          Pleins de petits trucs qu’on s’était promis de faire avant lundi et qui sont toujours en suspend.

-          Des enfants, qui ont du mal à ouvrir les yeux en semaine, mais qui aujourd’hui, comme par hasard, se lèvent aux aurores.

-          Une télé diffusant un grand prix de Formule 1, où des voitures passent et repassent sur le même circuit pendant des heures (si vous n’en avez pas, cela peut aisément être remplacé par une course de voiliers).

-          Pour les amateurs du genre, on peut aussi rajouter, par pure gourmandise, un soupçon de copies à corriger où de bulletins à remplir.

Mélanger le tout, à ras le bol en terre, aussi cuite que vous, en n’oubliant pas de remuer régulièrement le couteau dans le plat.

Déguster ensuite, seule ou à plusieurs, dès que le soleil a fini de ranger ses derniers rayons.

 

Résumé consigne : Que faisiez-vous le jour où ? Quand la grande Histoire croise votre histoire…

 

Une après-midi, plutôt ensoleillée, je me suis assise dans ce petit café près de chez moi, où j’avais pris mes habitudes, tantôt bonnes tantôt mauvaises.

La télé, perchée dans un coin de la salle, était souvent allumée pour diffuser des clips. Ce jour là, une caméra montrait en temps réel, une seule et même image : un immense nuage de fumée noire s’échappant d’un gratte-ciel.

J’étais détendue et sereine, dans cette période de ma vie, où j’essayais, tant bien que mal, de me reconstruire. L’année précédente, mon monde s’était écroulé, suite à une rupture amoureuse brutale. Je ne savais pas toujours comment occuper mon temps et je préférais souvent être mal accompagnée que seule, mais le pire était derrière moi…

Le patron m’a expliqué ce qui se passait à New-York, mais moi, d’ordinaire si sensible, je n’ai pas pris tout de suite la pleine mesure de l’événement. Je buvais tranquillement ma tasse de thé, je ne sais plus trop à quoi j’avais la tête.

Je n’entendais pas vraiment les commentaires des journalistes, ce qui entretenait cet involontaire détachement.

Tout ce que je sais, c’est qu’à l’époque, je vivais une période de profonde mutation, je ne serai plus jamais la même.

Le monde non plus

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20 mars 2012

La Billytude.

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La Billytude, C’est sublimer le fenouil avec du risotto,
 C’est avoir de l’humour qui fait rimer les mots,
 C’est de tous les guitaristes être le héros, C’est pas banal ! ...
 
 La Billytude, C’est répondre à ses fans le jour de son annif,
 C’est apprendre le dico et trouver ça jouissif,
 C’est avoir sur les filles avoir un réel pouvoir attractif, C’est pas si mal !  
 
La Billytude, C’est l’élegance racée d’un Kaporal qui Converse,
C’est être plus beau que tous les demi-Dieux de Grèce,
C’est traiter tous ses fans avec tendresse, Même les plus barges !
 
 
 La Billytude, C’est faire des bonds de 2 mètres sur la scène,
C’est être intelligent et s’en donner la peine,
C’est un bel exemple de la nature humaine, Un bon cépage !  
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