Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Demain est un autre jour...
27 juillet 2019

Jack London- Le vagabond des étoiles ( 1915)-lu en juillet 2019-

Jack London- Le vagabond des étoiles ( 1915)-lu en juillet 2019-
Merci à Dorothée, ma marraine, qui a choisi ce titre dans ma pile à lire pour ce nouveau défi lecture. On m’a souvent conseillé cet auteur mais ce roman serait resté longtemps à prendre la poussière à cause notamment du grand nombre de pages et du sujet paraissant un peu difficile …
Après « L’appel de la forêt » j’ai donc accordé mon attention à Darrell Standing, qui du fond de sa prison, souvent enfermé dans une camisole qui le comprime de haut en bas, développe une technique pour s’évader de son corps et voyager dans ses vies antérieures. Le narrateur vit «bien » la situation, se moquant du personnel de direction qui le torture ainsi afin de lui faire avouer l’emplacement d’un soi-disant stock de dynamite qui en réalité n’existe pas. Le ton n’est donc pas sinistre, on voyage agréablement, entre réalisme et fantastique, même si en toile de fond il y a la violence des hommes. Jack London a lui-même été incarcéré en 1894 pour vagabondage et ce roman fût son dernier acte militant puisqu’il est mort peu de temps après sa parution ; Il a créé un mouvement d’une telle ampleur que l’usage de la camisole de force a été supprimé pour les détenus de droit commun aux États-Unis. Pour ce roman, il s’est inspiré de plusieurs authentiques détenus et à réintégré quelques uns de ces anciens écrits pour décrire ses différentes incarnations.
La préface, très détaillée, explique bien le contexte historique et l’histoire de la construction de l’œuvre.
 
J’ai aimé lire ce roman parce qu’on a l’impression justement d’en lire plusieurs à la fois : d’une part à travers les récits des différents personnages que le narrateur à incarné dans son passé, mais aussi parce qu’on passe de scènes d’enfermement à des moments d’ôde à la liberté et enfin parce qu’on navigue entre l’histoire d’un homme et celle de l’humanité toute entière.
 
Un extrait :
J'ai vécu d'innombrables existences tout au long de temps infinis. L'homme, individuellement, n'a fait aucun progrès moral depuis les dix derniers milliers d'années, je l'affirme solennellement. La seule différence entre le poulain sauvage et le cheval de trait patient n'est qu'une différence de dressage. L'éducation est la seule différence morale qui existe entre l'homme d'aujourd'hui et celui d'il y a dix mille ans. Sous le faible vernis de moralité dont il a enduit sa peau, il est resté le même sauvage qu'il était il y a cent siècles. La moralité est une création sociale.
Publicité
Publicité
Commentaires
Demain est un autre jour...
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 6 506
Publicité