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Demain est un autre jour...
21 mars 2012

22 septembre 2011

Voilà un début de texte fait en atelier, que je suis en train d'étoffer...j'aimerais bien en faire une jolie nouvelle.

 

Ce qui me reste de cet été, c’est l’image, très lumineuse, du grand miroir qui trône au dessus des 2 lavabos, dans la salle de bain de mes parents.

Retourner dans cette maison, construite il y a 25 ans, c’est toujours pour moi un retour dans le passé, car là bas, que je le veuille ou non,  les souvenirs, ne peuvent que me sauter dessus et provoquer des moments d’introspection, surtout quand comme cet été, la famille est au grand complet.

Je ne suis pas dans cette maison, comme je le suis ailleurs et particulièrement face à ce grand miroir qui lui n’a pas changé, mais m’a renvoyé toutes sortes d’images de moi …et ce n’est pas fini.

Ni ami, ni ennemi, il symbolise mon évolution. Il en a vu des reflets de moi !

De l’adolescente qui se maquille en prévision d’une soirée prometteuse, à la femme dévastée par un chagrin d’amour, en passant par une maman si fière d’y contempler aussi le reflet de ses enfants.

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21 mars 2012

21 mars 2012

 

Orchidee

Pour une fois, je vais vous livrer brut de décoffrage, ce que je viens d’écrire dans mon atelier d’écriture mensuel…D’habitude je ne le fais pas car je me dis que c’est plutôt des brouillons qu’il faudra retravailler plus tard, que ce n’est pas assez bien etc. Je fais donc un petit effort ce soir ;-)

 

Résumé consigne : On écrit toujours pour quelqu’un. Ecrire une lettre à un lecteur réel ou imaginaire, expliquer comment on aimerait qu’il réagisse, qu’elles sont nos craintes etc.

 

Si j’écris, c’est toujours pour toi,

Pour que tu avances sur un chemin,

Qui quoi qu’on en dise, ne va pas de soi.

Laisse moi te prendre par le cœur, te donner la main.

 

Un de mes mots et tu poses un fardeau,

Une de mes phrases et tu tires une ficelle.

Avancer, grandir, ensemble vaincre nos maux.

Si je prends ma plume c’est pour te donner des ailes.

 

Tu te cherches, je veux t’aider à te trouver,

Défaire tes nœuds et enfin renaître.

Tu as peur, je veux t’aimer, te rassurer,

C’est le plus cher de mes vœux, bien plus qu’un peut- être.

 

Résumé consigne : Les dimanches d’hier et d’aujourd’hui…

 

Recette du blues du dimanche soir.

 

Mesdames, si comme moi vous avez un peu de mal avec les jours qui s’achèvent, les pages qui se tournent, les histoires qui se terminent, les derniers jours de la semaine, bref, si vous avez un problème avec les « fins », cette recette est pour vous.

 

Ingrédients :

-          Un bon vieux dimanche, si possible bien terne et pluvieux.

-          Pleins de petits trucs qu’on s’était promis de faire avant lundi et qui sont toujours en suspend.

-          Des enfants, qui ont du mal à ouvrir les yeux en semaine, mais qui aujourd’hui, comme par hasard, se lèvent aux aurores.

-          Une télé diffusant un grand prix de Formule 1, où des voitures passent et repassent sur le même circuit pendant des heures (si vous n’en avez pas, cela peut aisément être remplacé par une course de voiliers).

-          Pour les amateurs du genre, on peut aussi rajouter, par pure gourmandise, un soupçon de copies à corriger où de bulletins à remplir.

Mélanger le tout, à ras le bol en terre, aussi cuite que vous, en n’oubliant pas de remuer régulièrement le couteau dans le plat.

Déguster ensuite, seule ou à plusieurs, dès que le soleil a fini de ranger ses derniers rayons.

 

Résumé consigne : Que faisiez-vous le jour où ? Quand la grande Histoire croise votre histoire…

 

Une après-midi, plutôt ensoleillée, je me suis assise dans ce petit café près de chez moi, où j’avais pris mes habitudes, tantôt bonnes tantôt mauvaises.

La télé, perchée dans un coin de la salle, était souvent allumée pour diffuser des clips. Ce jour là, une caméra montrait en temps réel, une seule et même image : un immense nuage de fumée noire s’échappant d’un gratte-ciel.

J’étais détendue et sereine, dans cette période de ma vie, où j’essayais, tant bien que mal, de me reconstruire. L’année précédente, mon monde s’était écroulé, suite à une rupture amoureuse brutale. Je ne savais pas toujours comment occuper mon temps et je préférais souvent être mal accompagnée que seule, mais le pire était derrière moi…

Le patron m’a expliqué ce qui se passait à New-York, mais moi, d’ordinaire si sensible, je n’ai pas pris tout de suite la pleine mesure de l’événement. Je buvais tranquillement ma tasse de thé, je ne sais plus trop à quoi j’avais la tête.

Je n’entendais pas vraiment les commentaires des journalistes, ce qui entretenait cet involontaire détachement.

Tout ce que je sais, c’est qu’à l’époque, je vivais une période de profonde mutation, je ne serai plus jamais la même.

Le monde non plus

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6 novembre 2011

Quelques vieilleries ( datation approximative

Quelques vieilleries ( datation approximative carbone 14...)

--> Un roman policier collectif fait en 4 ième, mais sans me vanter...j'en ai écrit beaucoup et on y retrouve les prémices d'un humour, hummm, comment dirais-je.....? ;-)

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 Quelques extraits:

"Mais en attendant c'est au tour de Londres et de Pize Jackson de distraire le public" ( je me souviens que j'ai pas osé mettre Padanlepot à la place de Jackson ndlr)

" Leur seule consolation est de savoir que bientôt la célébre Gloria Corde, la plus connue des chanteuse d'opérette..."

"-Un caca, un caca...un caca quoi?

 -Un cadavre!"

"-Allez me chercher Franck et Stein!"

Dommage qu'il me manque quelques pages, l'histoire est très bancale mais c'est un bon souvenir qui date de 1984/85 on va dire.

--> 2 poémes écrits en CM2 ( 1981/82?) avec le meilleur instit que j'ai jamais eu, le matin il y avait le rituel des 10 minutes, où l'on pouvait passer au tableau raconter aux autres ce qu'on voulait...j'y étais très souvent! Que de beaux souvenirs cette année là ( mon rôle du narrateur dans la pièce du "Petit Prince" pour n'en citer qu'un seul...) 

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28 août 2011

et si je me présentais...

Un beau jour, ou peut-être une nuit, dans un futur pas trop éloigné j’espère, quelque part sur notre belle planète, encore bleue j’espère…

-Florence, bonsoir.

-Bonsoir Claire Chazal.

-Nous vous remercions sincèrement d'avoir accepté de venir sur le plateau du 20h de TF1, malgré votre emploi du temps surchargé.

-Mais tout le plaisir est pour moi…

-Après avoir remporté un succès immense avec vos BD et vos contes pour enfants, vous publiez aujourd’hui votre premier roman. Pensez-vous, que lui aussi, dépassera la barre des 100 millions d’exemplaires vendus?

-Et bien, je l'ignore...c'est toujours un défi à relever à chaque fois, mais j'espère que mon public me sera fidèle une fois de plus.

-J’aimerais, si vous le voulez bien, revenir au début de votre fabuleuse carrière…pouvez-vous nous raconter comment tout à commencer?

-Et bien, pour tout vous dire, j’avais depuis toujours, une furieuse envie de m’exprimer et de communiquer avec les autres par l’intermédiaire de l’écrit, du dessin, de la radio…alors même, que dans la vie de tous les jours, j’avais plutôt du mal à me sentir à ma place parmi mes semblables.

Et puis, mes rêves d’enfants se sont dissous dans le quotidien, le boulot…jusqu’en 2010, une année charnière, synonyme d’un magnifique réveil, digne de l’ami Ricoré!

-Nous sommes pendus à vos lèvres…

-J’avais 38 ans, 2 enfants de 2 et 5 ans, un chéri d’amour et j’étais prof de SVT en collège ; j’adorais enseigner les sciences, même si j’ai une forte sensibilité pour les arts (une des singularités de ma personne : je suis gémeau, ascendant touche à tout !). Et puis, une étincelle à mis le feu, à quelque chose enfoui au fond de moi: j’ai lu les écrits d’un certain Laurent Billy Honel… que l’on ne présente plus, tout le monde le connais !

-Oui bien sûr, il va enflammer le stade de France une nouvelle fois, ce week-end.

-Je me suis dit : voilà un style que j’aimerais avoir ! Ce mélange de bienveillance, d’humour et de culture m’a tout de suite « parlé ». Je me suis sentie sur la même longueur d’onde que lui et j’ai eu envie, de créer moi aussi des textes me faire du bien à l’âme mais aussi pour faire naître des émotions et des sourires chez les autres. Je me suis inscrite dans un club d’écriture, et croyez-moi ce n’est pas chose facile à trouver en Ardèche ! J’ai eu ensuite envie d’illustrer mes histoires et je me suis renseigné sur les techniques pour faire de la BD…

-J’imagine que de nombreuses rencontres ont jalonnées votre parcours ?

-Oh oui, j’ai eu beaucoup de chance ! Très tôt, certains ont cru en moi et m’ont encouragé, chacun à leur façon. Pour ne parler que de l’un d’entre eux, je tiens à remercier une fois de plus un certain Lulu, l’un de mes tout premier lecteur ; on s’était rencontré à un meeting de Christine Boutin et il écrivait un peu lui aussi…aujourd’hui il a totalement changé de voie, il est organisateur de soirée : barbecue, macramé, plancha, raclette, karaoké, belote…

-Florence, je vous remercie, je sais que vous devez prendre un avion pour les Etats-Unis dans 5 minutes, je ne vous retiens donc pas plus.

-Oui, Steven veut adapter une de mes histoires…ça ne se refuse pas ! Merci à vous ; je fais des milliers de bisous à tous mes fans!

Je voudrais juste préciser, si j’ai le temps, chère Claire, que mes 2 thèses viennent également d’être rééditées en version Mac de luxe. Il s’agit de :«Les Multiples bienfaits de l’humour raz-les-pâquerettes où comment la biologie des Astéracées à fleurs ligulées peut enrichir et égayer notre quotidien » et de « Humour de bas étage et sociologie, aspect architecturaux et comportementaux mentaux »

-Merci Florence, plus que 2 minutes avant de prendre votre avion, il est temps de vous souhaiter un bon voyage.

-Merci Claire…et promis, hors antenne je vous file l’adresse de mon coiffeur ;-)

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20 août 2011

Je suis en train d'essayer d'illustrer mes

Je suis en train d'essayer d'illustrer mes histoires pour enfants...mais en attendant est-ce que l'un ou l'une d'entre vous pourrait me dire quel souvenir il voudrait que je developpe: j'aime bien me laisser guider par une sorte de hasard... :-)

 

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2 août 2011

Je me souviens-épisode 3-

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Je me souviens que pour d’obscures raisons bassement financières, ma mère ne voulait jamais acheter la lessive Bonux, celle avec le cadeau dedans.

Je me souviens que je n’étais jamais invitée aux booms.

Je me souviens d’un été en Espagne, où j’ai découvert avec consternation, qu’il était désormais interdit aux mineurs de jouer aux machines à sous.

Je me souviens des longs moments passés à manger des cerises perchées sur un arbre à la Vigne.

Je me souviens que lorsque je travaillais au centre aéré, j’ai eu l’occasion de monter sur la grande échelle des pompiers et que j’ai arrêté mon ascension assez vite, de peur de faire basculer le camion.

Je me souviens des interminables journées de juillet, et du début de mon dégoût, sans doute ad vitam æternam, du  Tour de France.

Je me souviens, que le soir pour m’endormir, je faisais l’école à mon poupon Gavroche.

Je me souviens que le véritable événement qui a  marqué le début des années 90, c’est lorsque mon père a rasé sa moustache.

Je me souviens d’avoir voulu tester, à Rieutord, ce qu'était la burle.

Je me souviens avoir traversé le pont devant le collège, en marchant sur le rebord, du coté du vide.

Je me souviens qu’en Espagne on ne pouvait boire que du Fanta et que je n’aimais pas trop ça.

Je me souviens qu’on avait gagné un demi-cochon au loto de l’école et que même si on l’avait converti en argent, cela m’avait  valu le surnom de « la truie » pendant quelques mois.

Je me souviens d’une rumeur grandissante de la foule, au loin dans les rues de Grenoble un soir de 1993 : pour le commun des mortels cela signifiait : « Victoire de l’OM sur le Milan AC » mais pour mes 2 copines et moi : «Allons y vite, il va y avoir des mecs entreprenants à profusion ».

Je me souviens d’avoir bu du porto à Porto.

Je me souviens d’avoir était scotchée devant « La naissance de Vénus » à Florence.

Je me souviens du thé, du chocolat Lindt et du réconfort de mes copines, après ma deuxième fausse couche en août 2008.

Je me souviens que ma mère m’avait emmené dans un de ces magasins que j’adore, pour m’acheter tout le matériel nécessaire à la peinture à l’huile.

Je me souviens des soirs où la soupe de légumes n’était pas mixée et qu’il fallait courageusement lutter contre les terrifiants morceaux de poireaux aux fils étrangleurs.

Je me souviens d’avoir pensé « En l’an 2000, j’aurais 28 ans ! Waouh comme je serai vieille ! »

Je me souviens d’avoir donné toutes mes Barbies à une voisine en guise de rite de passage à l’adolescence…d’avoir amèrement regretté ce geste quelques années après et de le regretter encore plus aujourd’hui.

Je me souviens des samedis soirs chez des amis de mes parents, qui commençaient par le Collaro Show et se poursuivais par un film catastrophe un tantinet traumatisant.

Je me souviens de ne rien comprendre au langage des hommes politiques et de trouver ça très drôle.

 Je me souviens d’aller chez le marchand de journaux pour acheter « OK », « Podium » ou encore « Jeune et jolie ».

Je me souviens que pour mes parents, le walkman a représenté un temps, le summum de la dépravation et qu’il était donc impossible de m’en acheter un.

Je me souviens que la veille des épreuves du bac, vers 2 heures du matin, avec ma copine d'infortune, on posait notre livre de biologie sur notre tête, en espérant créer ainsi un courant osmotique magique en direction de nos neurones.

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19 juillet 2011

Je me souviens -épisode 2-

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Je me souviens des joyeux retours en car, avec l’équipe de foot GLMP de mon père; je crois qu’ils n’avaient pas besoin d’avoir gagné pour boire un coup, faire les fous et chanter à tue-tête.

Je me souviens d’un seul numéro de plaque d’immatriculation, 179 LS 07, c’était l’Horizon bleue de mes parents.

Je me souviens que pendant les vacances chez mon arrière grand-mère paternelle, on était réveillé par les aboiements de chiens, car tout autour, il n’y avait rien de moins que le chenil des voisins.

Je me souviens que ma Tatie Nana m’a donné un jour quatre ou cinq  albums de Cabrel et qu’il est alors devenu un chaleureux compagnon de mes après- midi de solitude.

Je me souviens que je ne me suis jamais autant intéressée à Roland Garros qu’en juin 1991, rien ne pouvait alors justifier de rater un seul match, même pas les révisions du bac ;-)

Je me souviens du dialogue suivant pendant un slow, un soir de bal en 1988 : « Tu devrais pas me serrer autant, mes parents sont juste là. » ; « Ah oui ? Et ils diraient quoi si je t’embrassais ? »

Je me souviens que j’ai choisi la tapisserie de ma chambre d’ado parce que je voulais à tout prix le coussin à fleurs assorti.

Je me souviens d’avoir écrit à D. :« Je pense à toi plus que tu ne le penses. » et d’avoir gardé latin en seconde pour être dans sa classe…raté !

Je me souviens d’avoir collectionné une centaine de cartes postales représentant des tableaux célèbres et d’être toute fière de connaître par cœur leurs noms et celui des peintres.

Je me souviens qu’en primaire, il fallait souligner le sujet en jaune, le verbe en rouge et le complément en vert.

Je me souviens qu’en primaire j’échangeais mes cartes d’animaux Merveilles du Mondes avec E., même si je ne les avais pas en double, car ça faisait toujours une occasion de lui parler.

Je me souviens d’être arrivée en retard au concert de Mickael Jackson au stade de Toulouse, mais d’avoir eu beaucoup de chance en prenant par hasard une porte qui menait tout devant, près de la scène.

Je me souviens qu’en CM2, j’étais la première à entrer en scène pour la pièce de fin d’année et que je n’avais pas eu trop peur en voyant le rideau s’ouvrir… « Lorsque j’avais six ans j’ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la forêt vierge qui s’appelait Histoires vécues. Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin”.

 Je me souviens qu’un soir mon père est revenu avec 2 albums de Renaud et qu’il était grand temps que  « Morgane de toi »  contribue à mon éveil musical au même titre que les œuvres de Hervé Vilard ou de Sheila.

Je me souviens que mon père avait plein de copeaux argentés dans les cheveux quand il rentrait le soir, du temps où il était tourneur sur métaux.

Je me souviens de m’être sentie très seule le jour de mes 20 ans.

Je me souviens que petite, j’adorais les jeux de société mais que je n’avais personne pour y jouer avec moi.

Je me souviens d’avoir vainement tournoyé de nombreuses fois, sans jamais arriver à me transformer en Wonder Woman.

Je me souviens qu’on arrêtait tous les jeux à l’heure de la Parade des dessins animés du mercredi.

Je me souviens que les parents de mon amie Sandrine avaient une usine de confection de pantalons et que les nombreux ateliers remplis de machines diverses et de montagnes de rouleaux de tissus de toutes sortes était un terrain de jeu plus que fabuleux.

Je me souviens qu’avec 2 copines on est entré par hasard dans un bar désert de l’Alpes D’huez, nous étions les seules filles… Peu après, une vingtaine de conscrits des chasseurs alpins a débarqué…

Je me souviens qu’un soir de profonde tristesse, une dame de SOS amitié, m’a parlé de passion et de Phèdre et qu’elle m’a aidé à accepter ce que je ne pouvais changer.

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3 juillet 2011

Je me souviens -épisode 1-

Lors du premier atelier d’écriture (le 26 janvier dernier), notre deuxième exercice a consisté à écrire à la manière de  Georges Perec (« Je me souviens »), lui-même inspiré par Joe Brainard (« I remember »)… c'est-à-dire à faire une liste de je me souviens…

Il faudra que je déplie certains de ces souvenirs d’ailleurs !

http://www.liberation.fr/livres/0101217946-je-me-souviens-de-joe-brainard

 

 

Episode 1 :

 

Je me souviens d’avoir écrit des poèmes le soir dans mon lit, cachée sous la couette, à la lueur du radio réveil.

Je me souviens d’avoir mis parfois mon réveil 2 cloches  à 5 h 30 du matin, pour lire ou faire un exposé.

Je me souviens du 24 décembre au soir, quand on m’obligeait à aller à la messe alors qu’il y avait des trucs immensément supers à la télé.

Je me souviens de l’odeur et du toucher des pages de mon Quid 1984.

Je me souviens que ma grand-mère paternelle faisait descendre mon goûter accroché à une corde, par sa fenêtre du quatrième étage.

Je me souviens que je prenais au pied de la lettre les recommandations de ma mère : je devais bien abimer mes vêtements en « Rasant les murs » et  j’essayais réellement de « Passer entre les gouttes ».

Je me souviens qu’un jour je suis allée à pied chez le docteur avec mon père suite à un vol plané en luge, mais que je suis revenue sur son dos suite à un diagnostique d’entorse.

Je me souviens qu’au collège j’avais mis à une époque, 2 montres à mon poignet pour faire parler les curieux,  mais que je n’assumais pas leurs remarques.

Je me souviens qu’un jour j’ai osé demander à ma maman de m’acheter la Barbie Gitane alors que ce n’était ni Noël ni mon anniversaire et qu’elle m’a dit oui !

Je me souviens du goût du vernis des barreaux du lit en bois que j’aimais ronger et je pense avoir eu ainsi mon quota de solvant chimique toxique.

Je me souviens d’un obscur «  Té Ande » à la fin des films américains.

Je me souviens qu’un jour je suis allée voir « Les spécialistes » au cinéma avec mon père, un jeudi soir !

Je me souviens de la clef que je devais aller chercher sous l’armoire en rentrant de l’école.

Je me souviens des boites en carton « Plaisir d’offrir » qu’on trouvait dans les distributeurs à 1 francs des fêtes foraines.

Je me souviens du premier regard de mon fils couché sur mon épaule droite.

 Je me souviens du premier regard de ma fille couchée sur mon épaule gauche.

Je me souviens qu’avant de déménager pour Champel, ma mère ma dit de bien regarder cet appart car je le ne verrai  plus jamais et que je suis restée contemplative plusieurs minutes dans chaque pièce.

Je me souviens qu’au retour de la messe de Noël, j’oubliais bien vite ma rancœur, en suivant le chemin de papillotes qui menait jusqu’aux cadeaux toujours plus nombreux que ceux que j‘avais commandé.

Je me souviens d’avoir avalé mon chewing- gum, en dansant avec M. car il allait sans doute m’embrasser.

Je me souviens que j’adorais les robes avec des franges indiennes.

Je me souviens de la mascotte de la coupe du monde de foot en 1982 qui avait lieu en Espagne.

Je me souviens de mon sujet à l’oral de CAPES et de mes nombreux aller- retour aux toilettes.

Je me souviens d’avoir conservé longtemps un fil blanc  de la serviette- éponge de Roch Voisine, récupérée par une copine lors de son concert.

Je me souviens que j’étais à La Clusaz, quand j’ai retiré pour la première fois des euros dans un distributeur automatique et que cela m’excitait au plus au point.

Je me souviens d’un fou rire incontrôlable en classe, quand j’ai  vu sur un courrier, que le prénom de mon instit de CM2 était Auguste.

Je me souviens que je m’amusais à me déshabiller très vite quand on rentrait  tard avec mes parents, dés la montée des escaliers communs, et que j’étais morte de rire d’être déjà en chemise nuit alors qu’eux quittaient tout juste leurs chaussures.

Je me souviens d’essayer de me remémorer chaque virage de la route de Trapayac pour la dessiner fidèlement dans ma purée.

Je me souviens des gentilles remarques de certaines filles en seconde du style «  Mais t’as toujours pas tes règles ??? »

Je me souviens que j’adorais casser et manger des pignons sous les  pins à Roquebrune surtout quand on les avait ramassés pour moi.

Je me souviens de l’odeur pas très catholique  de la rivière qui passait dans la ville de mon enfance.

Je me souviens que ma mère m’avait offert un album de Chantal Goya pour que j’accepte de me couper les cheveux.

Je me souviens des ailes qui ont poussé dans mon dos le 1er décembre 2002, pour que j’ose aborder l’homme de ma vie.

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18 juin 2011

On sait que ce n’est pas bien, on sait qu’il vaut

On sait que ce n’est pas bien, on sait qu’il vaut mieux que ce soit frais, voire même glacé comme osent le faire les plus méritants d’entre nous…

On sait que ça ne va pas contribuer à raffermir nos chairs et qu’au contraire on va détériorer un peu plus nos vaisseaux sanguins…

Mais osons nous l’avouer là, entre nous :

Que c’est bon de prendre une douche avec de l’eau juste à peine légèrement un peu trop chaude !

Juste à peine bien sûr, on n’est pas des psychopathes de la calorimétrie non plus ! Le but est de rosir juste un peu, pas de finir cramoisi et ainsi révéler cette coupable inclinaison à notre  entourage proche (de la salle de bain).

L’art ancestral du maniement de robinets n’est pas si évident que ça : on tourne dans un sens, dans l’autre, on teste, on recommence, ce n’est pas à chaque fois que le miracle se produit !

Mais on est si heureux lorsqu’on parvient à prendre une douche avec de l’eau juste à peine légèrement un peu trop chaude !

14 juin 2011

La balance agricole hongroise est-elle négative ?

quid 1984

Le week- end dernier, j’ai fouillé partout chez mes parents : ça a permis de faire du tri dans mes vieilleries, mais malheureusement pas de trouver l’objet de ma quête à savoir, mon Quid 1984 ; je voulais en effet écrire une anecdote sur ce compagnon qui a marqué  toute une époque, mais ce dernier doit être à présent, heureux au Paradis des livres.

Je voulais replonger mon nez dans ses pages fines aux 2 couleurs, pour humer son odeur, afin de  faire remonter à la surface de ma mémoire des souvenirs heureux et studieux.

A l’époque, je ne surfais pas sur le web, mais je surfais dans mon Quid, de page en page (oui je sais, je suis un précurseur injustement insoupçonné pour  tous les aquaplanchistes d’intérieur).

En effet, j’adorais aller spontanément à la recherche d’infos intéressantes et inédites pour faire mon 125 ième exposé en classe de l’année. J’adorais ça et je n’attendais pas qu’un prof me le demande pour lui apporter avec un grand sourire, le fruit d’un travail volontaire, toutefois synonyme pour lui, de correction supplémentaire.

J’aimais bien par exemple, les pages où on pouvait voir la date de naissance des célébrités : j’avais l’impression de tomber sur  un dossier classé secret défense !

Je pouvais mettre mon réveil à 5 h 30 du matin pour ces RDV avec la culture. J’avais 13 ou 14 ans et  plus tard par contre,  j’ai été beaucoup plus velléitaire pour ce genre d'activité.

Je ne l’ai pas retrouvé ce Quid, mais devinez quoi… ?

Au milieu de cartons de livres scolaires, de cours de Fac, de bijoux fantaisies dépareillés, j’ai trouvé UNE page de ce Quid ! Si ça ce n’est pas un signe du Dieu des Intellos !

C’est la  page 13/14 : l'une de celle, où en guise d’introduction cocasse, on propose au lecteur  une série de questions suivies de courtes réponses.

La balance agricole hongroise est-elle négative ?

 Cette légende illustre une petite photo noir et blanc où l’on voit des paysannes récolter des pommes de terre me semble-t-il.

La balance agricole hongroise est-elle négative ?

Je ne le saurai jamais…car sous la photo il y a aussi écrit : voir page 1101.

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